Prospective : l’avenir des rencontres virtuelles selon le Financial Times

Le Financial Times a publié un article sur la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle dans le cadre de sa série « Comment vivrons-nous en 2050 ».

Les applications de rencontre utilisent déjà l’intelligence artificielle de plusieurs manières, par exemple en fournissant aux membres une meilleure liste de correspondances potentielles (matchs) ou encore en analysant les conversations et en donnant des conseils aux utilisateurs.

Mais les journalistes du Financial Times ont voulu aller plus loin et explorer les nouvelles tendances liées aux futur des relations virtuelles.
Plus précisément, l’analyse proposée vise à déterminer si la technologie pourrait finir par remplacer l’interaction physique (les relations virtuelles ou des robots) .
Certains craignent que ce ne soit déjà le cas. En 2015, une enquête du ministère japonais des Affaires internationales a révélé que 40 % des personnes interrogées âgées de moins de 30 ans envisageraient au moins d’utiliser un compagnon robot pour combattre la solitude.

Le professeur Björn Schuller, un expert en IA de l’Imperial College de Londres, a déclaré au Financial Times :
« A mesure que les robots deviendront plus compétents socialement et émotionnellement, nous commencerons naturellement à être plus empathiques à leur égard, Au moment où nous parlons, les machines sont entraînées à mieux comprendre les humains, à travers le ton de la voix d’une personne, ses expressions faciales, son rythme cardiaque. Nous serons en compétition avec des machines pour attirer l’attention et je ne sais pas comment nous allons nous en sortir ».

La réalité virtuelle est en cours de développement afin d’aider les couples éloignés à se connecter dans un environnement réaliste. Cette technologie pourrait également être utilisé pour les rendez-vous en ligne pour les premiers rendez-vous sans avoir besoin de s’engager à sortir ensemble pendant toute une soirée.

Le professeur Adrian Cheok a expliqué au Financial Times : « Les gens veulent être connectés. Si quelqu’un est connecté à ce monde virtuel et qu’il est, à toutes fins pratiques, assis devant vous, vous donnant toute son attention. Même si votre moitié ne sera pas physiquement présente, ce sera une rencontre satisfaisante ».

A la fin de l’année dernière, le site de rencontre eHarmony estimait que 70% de tous les nouveaux couples se rencontreront en ligne d’ici 2040.

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